Monts du Forez
Saint-Bonnet-le-Château
Vous avez dit Momies ??

Alors là, oui ! On peut voir les Alpes, du haut du clocher sud de sa prodigieuse Collégiale ! Depuis plus de 600 ans, cet édifice religieux aux héritages multiples surplombe, surveille, couronne Saint-Bonnet-le-Château. Ce village de caractère bien trempé (avec un vrai plan d’eau), est une ancienne châtellerie comtale qui concentre dans sa Collégiale quelques trésors des Comtes de Forez et des Ducs de Bourbon. Deux merveilles artistiques notamment : la chapelle basse avec ses peintures murales du XVème siècle, et la bibliothèque, datant elle du XVIIIème. En plus des Alpes par temps dégagé, son point culminant vous offre une vue saisissante sur la plaine du Forez, les monts du Lyonnais et le Velay… Et pour une ambiance un peu plus spectrale ou outre-tombale, sachez qu’une vingtaine de corps momifiés, parfaitement conservés pour leur âge, a été découverte dans un caveau sous la Collégiale. Vous pourrez les observer depuis une porte vitrée, pour ne pas trop les déranger dans leur intimité, ou grâce à des casques de réalité virtuelle (lorsqu’ils seront à nouveau autorisés).
Perché sur son promontoire, Saint-Bonnet-le-Château offre aux promeneurs, et à chaque coin de ruelle, des découvertes d’un autre âge : rues pavées, anciennes portes fortifiées et de nombreuses bâtisses médiévales et Renaissance. Tout au long de l’été, les rendez-vous patrimoine, les expositions, conférences et animations variées témoignent d’un sens de l’accueil peu commun. Il n’est en rien étonnant que ce village soit le berceau historique de la boule de pétanque, symbole ultime de la convivialité à la française. Pour les inconditionnels d’ailleurs… le Musée International (rien que ça !) Pétanque et Boules ouvre grand ses portes !
Enfin, la baignade est à nous, puisque le plan d’eau de Saint-Bonnet-le-Château nous y invite en juillet et en août. Et si d’aventure lassante la situation sanitaire ne nous y autorise pas, les promenades, ou randonnées alentours nous feront faire contre mauvaise fortune, bon coeur.
Marols – Un village d’artistes

Aux confins sud-ouest du département de la Loire, et juste à la limite du Puy de Dôme, le village de Marols, classé Village de Caractère en 2011, puis Village d’Artistes en 2013, est un petit bijou à mettre sur sa route. Déjà parce qu’on peut y observer des peintres, sculpteurs, plasticiens et photographes dans leur habitat naturel… un habitat naturel qui ne manque donc ni de caractère, ni d’esprit bohême. « Marols, résidence d’artistes » est un collectif qui ouvre les portes de ses ateliers d’avril à octobre, pour vous permettre de découvrir le travail de ses membres, lesquels se feront un plaisir de vous parler de leurs créations.
Ensuite, Marols n’a pas été labellisé juste pour faire plaisir aux Marolais, même s’ils sont fort sympathiques. Non, sa porte fortifiée, sa chapelle et son église y sont pour beaucoup. Le village a en effet été une importante châtellerie forézienne répertoriée dans l’armorial de Guillaume Revel. Témoins de ce passé : la haute tour de défense attenante à l’église et les remparts, dont l’entrée est flanquée de deux tours rondes de taille imposante, donnant une idée assez nette de l’aspect du village vers 1450. La chapelle Saint-Roch, qui se trouve quant à elle dans le cimetière, a été construite au XVIIème siècle pour remercier le saint protecteur après la disparition de la peste. Les premières impulsions de la construction de l’Eglise Saint-Pierre sont dues aux moines bénédictins du prieuré de Sant-Romain le Puy, probablement aux environs du XIème siècle. Celle qui n’était au départ qu’une modeste chapelle d’une dizaine de mètres de longueur fut bientôt agrandie et protégée par un véritable donjon. Restaurée en 1973 par le service de Monuments Historiques, elle conserve aujourd’hui les traces de ses différentes étapes de construction : voûte en plein cintre (pour accrocher des trucs), voûtes sur croisée d’ogives, chapiteaux romans et tour occidentale moderne. Alors, elle est pas belle la vie ?
Sans compter qu’une biscuiterie s’est ouverte à Marols en 2016, pour vous faire découvrir les Maro’tz à la farine de blé noir (sarrasin), les Maro’ricains (cookies maison), les Maro’caos (diamants au cacao) les Maro’caines (Kipferls à la vanille) et autres Maro’laises (mini lunettes à la confiture de myrtille)…
Montarcher – Plus haut village de la Loire
Perché à 1162 mètres d’altitude, ce petit village du haut Forez, qui tire probablement son nom du « mont des archers » ou poste de surveillance, défie certains bourgs de Haute Tarentaise et offre une vue imprenable sur les Alpes, les Monts du Velay, le Puy-de-Dôme et l’Everest (bon… pour le dernier on n’est pas sûrs sûrs). Egalement sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, et riche d’un important patrimoine historique, il est classé Village de Caractère par le Département de la Loire. Entre les vestiges de son enceinte médiévale, son oratoire dédié à la Vierge, ses maisons de pays en granit, et les innombrables traces de son passé (lavoir, abreuvoir, muret de pierres sèches, croix grandioses en granit…), Montarcher a plus d’un attrait dans son sac. Au sommet du podium se trouve son église d’origine romane classée Monument Historique : nef du XIIème siècle, chapelles du XVème, poutre de gloire racontant la création du monde, clocher et porche sous lequel on peut admirer une mystérieuse statuette antérieure à la chrétienté représentant la déesse mère qui donne le sein à ses deux enfants… Juste sous l’église apparaissent les vestiges des murs d’enceinte du village avec une porte fortifiée du XVe siècle munie d’une archère cannonière…
Quant à l’eau de source de Montarcher, l’une des plus pures de France, inexploitée depuis 2018, des travaux sont prévus dans les mois qui viennent pour relancer sa production, et son conditionnement dans des bouteilles de verre (en ne prélevant que 25 % de son débit)… Encore une belle occasion (raisonnée) d’être des boit-sans-soif (raisonnables ),avec ce retour aux sources annoncé.
Champdieu – 1000 ans d’histoire
Avec ou sans guide, le village de Champdieu se visite toute l’année, et une signalétique vous permet une déambulation éclairée parmi ses différents spots patrimoniaux. Labellisé Village de Caractère et appartenant au Pays d’Art et d’Histoire du Forez, il s’est épanoui entre coteaux et plaine et doit à ses origines médiévales son patrimoine hors du commun. Occupé dès l’époque gallo-romaine, et fortement développé au cours du Moyen-âge, Champdieu nous fait voyager, avec une empreinte carbone minime. Parmi les trésors incontournables de ce village d’Histoire et d’histoires : l’église romane et sa crypte, la Porte Bise et le Centre d’Interprétation Historique de l’Art Roman en Forez, l’ancien hospice du XVème siècle, les fortifications, les trésors des Prieurs ou encore les bâtiments conventuels. L’ensemble religieux notamment, formé par le prieuré bénédictin et l’église romane, est particulièrement bien conservé, tandis que les rues du village archivent les traces d’une vie passée: lavoirs, loges de vigne, puits, croix… L’exposition permanente « Moines et Bâtisseurs autour de l’an Mil », s’adressant aux plus jeunes comme aux plus érudits, ressuscite ceux qui ont construit l’Art Roman en Forez, les laissant s’exprimer sur leurs savoir-faire, leur vie quotidienne ou encore les enjeux du pouvoir.
Et si vous avez des fourmis dans les jambes, ou l’envie d’éliminer les gaufres au chocolat fondu que l’été met toujours sur nos routes, divers circuits de randonnée permettent aux promeneurs de découvrir Champdieu côté plaine (Circuit des Hérons) et côté coteaux (circuit de la Madone). Tout comme la balade illustrée dans le bourg du village, baptisée « 1000 ans d’histoire », donnera un début de conscience tranquille aux moins sportifs.

Le Buffet de la Gare – La touche exotique
Installé dans une ancienne gare, ce restaurant propose une cuisine métissée, qui mêle habilement les produits du terroir à l’exotisme. Le chef, Thierry Philippon, originaire de Saint-Galmier, est un globetrotteur impénitent ayant ramené de ses voyages, en Amérique du sud, aux Antilles ou dans le bassin méditerranéen, une inspiration… ensoleillée. Sa bouillabaisse antillaise, son filet de boeuf avec poêlée caraïbe, ou encore son filet de rouget rôti sur tartine de tapenade nous font voir du pays. D’ailleurs, on vient de loin pour y goûter. Autre spécialité : les cuisses de grenouilles en persillade avec tartifourme… La tradition a du bon, l’inventivité aussi.
Réservation conseillée Ouvert (jusqu’au 15 août) les lundis, mardis, jeudis, vendredis et dimanches midis / les jeudis, vendredis et samedis soirs.
La Gare, 42600 Champdieu – 04 77 97 19 78
Le Château de Goutelas – Culture, hébergement, restauration
C’est un Phénix, une perle, une belle de nuit. Belle de jour, aussi. Toitures vernissées, tours, remparts, terrasses arborées, parcours d’art, intérieur racé, fantaisiste et exquis, panorama exceptionnel sur la plaine et les monts du Forez… Le Château de Goutelas à Marcoux, une demeure Renaissance, fait partie du patrimoine matériel et immatériel du Forez et du département de la Loire. Il associe sa noble posture à des projets culturels, à une activité d’hébergement et de restauration. Depuis 2017, il s’inscrit dans le développement de son territoire via l’organisation de conférences, expositions, concerts, spectacles, animations…
Ses résidences d’artistes ou de chercheurs en font un haut lieu de la création, du partage, de la culture et de la convivialité. L’été à Goutelas prend des allures de fête champêtre et artistique qui fait du crépuscule une poésie pastorale. Prenez le programme et savourez cette pépite. C’est (presque) un ordre !
277 Goutelas, 42130 Marcoux – 04 77 97 35 42 – www.chateaudegoutelas.fr


Enquête Game au Moulin des Massons
Au fond de la vallée du Vizézy, et en plein parc naturel Livradois Forez, le Moulin des Massons a rouvert, enfin, les portes de ses bâtiments du XVIème siècle. Pour nous permettre non seulement la visite des lieux et le spectacle de l’huile qui coule à flot, mais également pour nous proposer un jeu d’investigation aux alentours du moulin : 2h30, 3km, un peu d’huile, de coude cette fois, et un trésor à débusquer. Entre ses visites guidées, ses dégustations, son exposition « Vizézy et son chemin du bief », permettant la découverte de la faune et la flore environnantes, le Moulin des Masson amène de la vie, beaucoup de vie, au coeur de son patrimoine.
Moulin des Massons – 799 chemin des massons, 42940 SAINT BONNET LE COURREAU
04 77 76 86 45 – www.moulindesmassons.com
Montbrison – Capitale historique du Forez
Se promener dans le centre de Montbrison, extrêmement animé et bien achalandé en boutiques de caractère, est une bénédiction pour les gourmands dépensiers que nous sommes. Chaque pas de porte est une mise à l’épreuve, chaque vitrine une tentation. De mémoire de folle-furieuse du shopping atypique et des découvertes de terroir… on n’a jamais vu çà. Si en plus on parle de son marché, sacré « plus beau marché de France » en 2019, les ventres instantanément gargouillent tandis que les envies d’agitation joyeuse et de poissonnières mixant leurs derniers tubes sont au garde-à-vous. C’est simple, le samedi matin à Montbrison, et ce depuis le Moyen-âge, on peut pas… on a marché, on a fourme, on a côte du Forez ! Et suffisamment de temps, « la vie est courte mais les journées sont longues », pour découvrir la ville et ses trésors d’histoire. Car cette petite Venise Forézienne, arrosée par un Vizézy flegmatique et berceur, ne fait pas que séduire par ses étals généreux et son incitation à l’IMC scandaleux. Les amoureux des monuments historiques, qui sont parfois les mêmes que les pêcheurs impénitents, trouvent ici leur compte : collégiale Notre-Dame d’Espérance, au coeur de la cité, salle héraldique de La Diana, aménagée aux environs de l’an 1300, ancien couvent des Cordeliers, églises Sainte-Anne, théâtre des Pénitents, musée d’Allard, quartier de la Colline, etc. Les quais de sa rivière traversante sont parsemés de ponts aussi romantiques que charmants et le Jardin d’Allard, premier parc public du département, nous accueille toutes essences dehors pour détendre nos membres éprouvés par tant d’émotions.

Mise en scène – La scène raffinée des produits frais
Voilà 7 ans que Stéphanie et Julien ont ouvert leur restaurant à 5mn à pied du centre ville montbrisonnais, après avoir acquis une solide expérience dans des établissements renommés. Stéphanie, Maître d’Hôtel, a notamment travaillé auprès de Marc Veyrat (3*), Régis Marcon (3*), à La Villa à Calvi (1*), ou encore au Belvédère à Annecy (1*). Julien, le chef, a également fait ses armes dans de grandes maisons, puis a collaboré 5 ans avec le chef Olivier Lozach en Corse ou ils ont obtenu un macaron Michelin ensemble. Tous deux en ont gardé un goût prononcé pour la finesse et l’élégance. Dans un cadre raffiné, Mise en Scène sublime les produits frais avec des formules du jour (19,5€ les 3 plats) renouvelées quotidiennement, et une carte gastronomique qui a, définitivement, le souci du détail.
Réservation conseilléeService les midis du mardi au dimanche (sauf dimanches d’août), les soirs du vendredi au samedi
15, place des Pénitents, Montbrison
Tél : 04 77 76 28 13

Site du Vieil Ecotay
Tout près de Montbrison niche un des plus beaux atouts pittoresques du Forez : le site du Vieil Ecotay à Ecotay-l’Olme. Au sommet d’un éperon rocheux, dans un endroit escarpé à la confluence de deux rivières, le Cotayet et la Chavaran, se dessine l’important passé seigneurial de la commune : un donjon datant du Xème siècle et une église romane. Rejoints plus tard par une cure et une école, ils forment un ensemble atypique et grandiose. Entouré de jardins en terrasse et surplombant le village, le site du Vieil Ecotay mérite une visite guidée et est inscrit dans les circuits de l’Office de Tourisme Loire-Forez.
Office de Tourisme Loire-Forez, 1 place Eugène Baume, 42600 Montbrison
04 77 96 08 69 – www.loireforez.com

Côte Roannaise
Saint-Jean-Saint-Maurice – Place forte des artisans d’art
Unis pour le meilleur et pour le pire (mais surtout pour le meilleur), les villages de Saint-Jean et de Saint-Maurice ont juré fidélité à leur patrimoine historique. Le bourg de Saint-Maurice est, à ce titre, particulièrement plaisant, pittoresque et adapté aux déambulations le nez en l’air. Avec son immanquable donjon du XIIème siècle, dont l’ascension peut vous donner des courbatures jusqu’à la fin de l’été, son oppidum celte, son église aux fresques classées du XIIIème siècle, et ses portes médiévales, il a gagné sa place au paradis… des villages de caractère. Comme un balcon sur notre territoire, il offre des points de vue remarquables sur les méandres de la Loire. Ses ruelles valent le détour, ainsi que le chemin des crêtes et l’ancien chemin de ronde. Le Manoir de La Mure Chantois (bâtisse Renaissance classée) et celui du cadran solaire, qui ne connaît que les heures de lumière, sont régulièrement pris d’assaut par une foule d’aficionados en délire. Blagounette, rassurez-vous. Ce village labellisé n’est que grimpette, culture, gourmandises et douceur de vivre.
Quant à la Cure, construite fin XVIème, elle n’abrite plus aucun prêtre depuis longtemps, mais un centre touristique et culturel, avec salle d’expo ou de spectacle et relais pour les marcheurs de Saint-Jacques de Compostelle. La Cure, Pôle Métiers d’Art est un lieu de découvertes, d’échanges et d’animations autour de l’artisanat d’art. Les artisans d’art installés dans sa pépinière alimentent une boutique de créations uniques.
Saint-Haon-le-Châtel – Ancienne capitale du Roannais

Et oui, il fut un temps, en effet, où Saint-Haon-le-Châtel, aujourd’hui classé village de caractère, était la capitale du Roannais. Depuis que Renaud, Comte du Forez, avait signé en 1270 une charte de franchise pour ses habitants, marquant ainsi le début d’une longue période de prospérité. Mais toute bonne chose ayant une fin, Saint-Haon-le-Châtel perdit bientôt de son attractivité au profit de Roanne, après quelques tapages politiques et militaires. Au cours des XIXème et XXème siècle, avec une population en déclin, la cité devint la commune rurale que nous connaissons aujourd’hui. Rurale, certes, mais d’une ruralité éclatante, épanouie, cousue d’or et débordante d’histoire. Depuis l’antique donjon des comtes du Forez à la porte de l’Horloge, depuis la Tour Jusserand jusqu’au Manoir de la Fleur de Lys, en passant par les remparts et le centre rayonnant sur la châtellenie, tout dans ce village rappelle son caractère bien mérité.
Situé sur un piton rocheux, Saint-Haon-le Châtel se trouve également être sur un chemin du pèlerinage de St Jacques de Compostelle. La route arrive de Cluny, traverse la Loire en passant par Charlieu, la Bénisson Dieu, Saint-Haon-le-Châtel, Saint-Jean-Saint-Maurice, Pommiers, Montbrison et rejoint le Puy en Velay. Le chemin Saint-Martin, ou Via Sancti Martini, long de 2 500 km (à parcourir dans les deux sens) sur les pas de Saint Martin, passe lui aussi par Saint-Haon-le-Châtel, reliant Szombathely, en Hongrie (son pays natal) à Tours, où se trouve son tombeau. Plusieurs autres sentiers balisés permettent de découvrir le village, comme le circuit Chemin Rouge (4,5km), ou le circuit Pardières (10,5km).
De nombreuses associations oeuvrent pour une vie culturelle locale dense et festive. L’ambiance du village est marquée villégiature, beaux jours et escapade pleine de charme. Profitons en, le temps des flâneries est ouvert et le chat a déjà eu sa part.

Le Garde-manger – l’Auberge du bien-vivre
Cathy, son énergie et son talent pour la simplicité généreuse sont au rendez-vous pour animer nos escapades à Saint-Haon-le-Châtel. La salle de restaurant a fait peau neuve, tout en conservant son inestimable esprit auberge, et les deux terrasses permettent de voir les choses en double dans une belle ambiance guinguette. La carte estivale, où ne figure que du « fait maison », fait place aux salades XL, carpaccios, tartares de thon ou de boeuf (Maison Gonin), grenouilles/aïoli, faux filet et frites maison cuites dans la graisse de boeuf, moules marinières tous les vendredis midi, etc. Avec ses formules entre 13 et 19 euros les midis de semaine, sa convivialité et ses soirées musicales, Le Garde Manger est une savoureuse institution indissociable de l’été.
Ouvert midi et soir du mardi au dimanche
19, Place de la Bouverie,
42370 Saint-Haon-le-Châtel – 06 06 82 66 90
Ambierle – Le Musée Alice Taverne
Au coeur de ce village de caractère se trouve un musée qui unit nos deux territoires dans une même mémoire, témoignant de la vie passée dans les campagnes roannaises et foréziennes entre 1840 et 1940. Il est l’oeuvre d’une femme qui « n’eut de cesse de collecter et consigner les croyances, coutumes et légendes du pays forézien »: Alice Taverne. Cette chercheuse, elle-même de caractère, a vu en Ambierle l’écrin rêvé pour son projet fou, finalement inauguré en 1952. Il faut dire que dans la famille des villages labellisés, celui-ci place la barre assez haut : abbaye Bénédictine fondée au Moyen-âge, Prieuré, retable de la passion du Christ, tour de fortifications, église priorale, chapelle, Madone monumentale… sans parler de la cour de l’Impasse Saint-Charles, de ses portes remarquables, ou encore de la rue Ferrachat, la plus ancienne d’Ambierle, qui fut longtemps son artère principale. A la croisée des chemins entre Saint-Jacques-de-Compostelle et Saint-Martin, le village a gardé une vocation d’accueil. Sa Maison de Pays (vente de produits du terroir et artisanat) ses brocantes, ses marchés d’été de producteurs sont très prisés, tout comme les manifestations diverses et variées que les ruelles accueillent (course cycliste féminine, festival d’Orgue, festival BD, etc.). Premier village du livre de Rhône-Alpes depuis 2006, des bouquinistes, éditeurs et relieurs y ont élu domicile. Nous les soupçonnons cependant de s’adonner parfois à un autre type de littérature que celle consignée dans les livres. Car Ambierle fait aussi une place honorable aux nourritures terrestres assimilables par l’organisme. Entre son sablé, son vignoble de la Côte Roannaise, et son restaurant étoilé, ce village est une invitation à l’hédonisme, et à la recherche du temps perdu..

Le Crozet – Cité médiévale
Voilà du nec-plus-ultra, du 100% pur jus, du grand cru, de la toile de maître. A ne pas confondre, bien entendu, avec les petits carrés de pâte typiquement savoyards (tout aussi savoureux mais meilleurs en croziflette reblochonnée qu’avec un guide touristique). Au nord de la Loire, confortablement installé sur un promontoire rocheux, le Village de Caractère Le Crozet, ancienne place forte et village guerrier, est très attaché à sa vue imprenable sur la Plaine du Roannais, les massifs du Beaujolais, du Mâconnais et du Morvan. Rien que çà. Il lui faut voir loin, et beau s’il vous plaît. Cette cité médiévale entourée de solides remparts a prospéré au Moyen-âge et à la Renaissance, grâce à ses halles et ses foires, jusqu’à sombrer peu à peu dans l’oubli lorsque la Grande Voie Royale du Bourbonnais, ou nationale 7, a donné l’avantage à la Plaine Roannaise. Mais c’était sans compter ses habitants déterminés qui, après guerre, ont commencé à restaurer leur patrimoine. Et du patrimoine, il y en a : La Maison à Pans de Bois dite « du Connétable » (maison à colombages du XIIIème siècle), La Grande Porte (un des rares vestiges de l’enceinte fortifiée érigée à partir du XIII ème siècle et dont les murs avaient une épaisseur de 2.60 mètres à la base), L’Ancienne Halle de la Cordouannerie, qui accueille aujourd’hui une galerie d’art, La Vieille Église (Ancienne Chapelle des Vicomtes de Mâcon), La Maison Dauphin (bâtiment bâti au XVème siècle comme Halle de la Boucherie), La Maison du Cadran (remarquable par l’hétéroclisme de son architecture : gothique, médiévale, renaissance…), Le Donjon (tour de guet de l’ancien château), La Maison Papon ( maison natale du jurisconsulte forézien Jehan Papon-1500-1590), le Musée(Maison du XV ème siècle avec tour d’escalier, abritant aujourd’hui le Musée des Arts et Traditions Populaires de Crozet ), ou encore la Nouvelle Eglise construite en 1862…
Au pied des Monts de la Madeleine, Le Crozet et son patrimoine architectural millénaire vous emmène clairement, et sans grand effort d’imagination, à travers l’histoire du Comté du Forez. Une cotte, une coiffe, des chausses, des troubadours qui nous parlent d’amour courtois sur quelques notes de luth… et nous y sommes.

« Empreintes » – Une randonnée accompagnée en Côte Roannaise
« Le spectacle de la nature est toujours beau ». Aristote
On se fait parfois tout un monde de la beauté. On l’imagine lointaine, en 34 sur les podiums, portant le monogramme LV ou accrochée aux lignes d’une berline fastueuse. On peut se dire qu’elle coûte bonbon, en voyage, en réfection, en sable fin ou en mondanités. On pense l’acheter en crème, en jeûne, en injections, sur toile ou sur parole. On se fait des grandes tables, des grands maîtres, des grands canyons, de grandes espérances. On la monnaie quand on peut, si on veut, comme une possession de plus, un supplément d’âme en moins. C’est comme ça. L’humanité, dans sa globalité, s’est éloignée de la nature, dont le spectacle est, pourtant, à l’oeil, toujours beau. Et se dit qu’en raquant, elle en aura pour son argent. Quelques irréductibles, sans le sou ou pleins aux as, qu’importe, se souviennent cependant que la sensibilité à la beauté du monde est inscrite dans nos gènes. Et que l’émerveillement est, encore, constitutif de l’homme. Pour l’éprouver, nul besoin d’appel d’offre, de marketing outrancier, d’attentat à la biodiversité ou de tapage sur les réseaux. La beauté de la nature ne racole pas, ne pose pas, ne s’achète pas. Juste : elle est. Sans mièvrerie ni compromis. Oh oui, elle peut se raconter un peu, faire chialer par surprise, se laisser observer ou fixer sur du papier glacé. Mais la vivre, l’éprouver, c’est encore ce qu’on a trouvé de mieux. Alors pour émousser nos sens et plonger dans l’authentique en pleine crise esthétique, nous sommes partis sur les chemins de notre nature proche, sauvage ou maîtrisée, conteuse d’histoires ou sans paroles dans le silence de ses bruits. Pour cette reconnexion gratis à la beauté sans concept, Michel Plumereau, fondateur de l’association « Fleuve Loire Fertile » (plateforme d’initiatives citoyennes), nous a suggéré une randonnée jalonnée d’empreintes diverses et variées. En guide « hors circuit », il nous a accompagnés, aux côtés de l’auteure-photographe Véronique Popinet, fascinée depuis toujours par le fleuve Loire.
Le Bourg historique de Saint-Jean-Saint-Maurice
Nous nous retrouvons, de bon pied, à la pépinière artisanale La Cure, à Saint-Jean-Saint-Maurice, histoire de faire un clin d’oeil aux jeunes artisans/talents qui y font leurs armes. Ce point de départ matérialise également la volonté politique de développer un tourisme durable qui s’appuie sur la randonnée pédestre via le chemin de Saint-Jacques de Compostelle dans le tronçon Cluny-Le Puy. Afin de bien cerner l’organisation du village, nous descendons vers les remparts puis léchons un peu la vitrine des joaillers… Allier. Ce qui, ni vu ni connu, permet de faire le lien entre la création d’un bijou emblématique et des découvertes archéologiques faites en 1911 par Joseph Dechelette (pendulettes remarquables de sobriété et de finesse représentant un sanglier et un cheval). Le donjon nous domine, comme il le fait depuis le XIIème siècle, tandis que la chapelle du château, ou chapelle castrale, offre peu de résistance à notre curiosité. Avec ou sans signe de croix, on y admire la fresque murale de Saint Jean révélée en 1999 lors de travaux de réfection. Notre guide, qui se défend d’en être un, nous raconte que dans les années 50, le maître verrier Théodore Gérard Hanssen a réalisé ici 2 des 5 vitraux. Il avait été recommandé par Pierre Etaix, artiste roannais pluridisciplinaire (clown, jongleur, mime, musicien, magicien, illustrateur, gagman, comédien, réalisateur, dramaturge), qui déclarait lui vouer depuis l’enfance « une reconnaissance éternelle ».
Le point de vue sur la Loire
Arrivant au bas du village, et avant d’entamer notre marche, car il va bien falloir s’y mettre, la vue exceptionnelle sur le fleuve nous happe encore un instant. On y lit des histoires qui font peur aux marins, sur le redoutable passage du Perron, « qui dressait là, au milieu de la rivière, une barrière rocheuse exigeant un saut périlleux », on y voit les premiers hommes, 300 000 à 30 000 ans avant notre ère, Joseph Déchelette, ses tamis et ses pinceaux, et, sur l’autre rive, l’oppidum de Joeuvres datant du Moyen-âge. On devine les moulins, les fermes, les maisons englouties par les eaux, dont celle des Chachkine, reconstruite plus tard, et plus haut, pierre par pierre (cf. « Notre maison à bout de bras »). C’est aussi l’occasion d’évoquer ce qui fut un lieu de baignade au pied des piles de l’ancien pont, disparues dans les années 80. Et de se rappeler que les gorges du fleuve étaient pleines d’activités avant l’avènement du barrage, tout comme les bords de Loire se rappellent des cafés où l’on servait fritures, omelettes et fromages blancs…
Le ris serpentin et le Grand Chemin de Forez
Nous descendons les rives de Loire et remontons le ruisseau « le ris serpentin » qui collecte les eaux du bassin. « Ce sont les trajets de l’eau qui font les formes de la terre » écrivait Jim Harrisson (et non Morrisson). Sur le plateau, au lieu dit « Chalandière », nous retrouvons le Grand Chemin de Forez, qui, au XVème, était l’axe principal des échanges vers le Puy par Bully, Amions, Pommiers et Montbrison. Il remonte, et nous avec, progressivement, parallèlement au tracé de l’ancienne voie de chemin de fer du « tacot», ou
« galoche », qui reliait Roanne à Boën (en passant par St Polgues -Bully) au début du XXème siècle. Ce petit train populaire a connu son dernier tour de piste le 14 novembre 1938. Restent de lui des tunnels cachottiers aux entrées ténébreuses, et des lignes abandonnées qui se dessinent encore.
Tandis que le chemin suit la courbe de niveau afin d’éviter les dénivelés « des gouttes » (bassins versant des ruisseaux se jetant dans la Loire), nous arrivons sur la commune de Bully par le chemin des Places, au lieu dit « la Bornière ». Passé le hameau de Quincé, la traversée de la goutte Moutouse nous ouvre les portes du village de Bully.

Bully et la cheminée de briques rouges
Fière et droite, elle témoigne du passé minier de la commune. Dans le département de la Loire, lorsque l’on parle de la houille, ce qui, il est vrai, n’arrive pas tous les 4 matins, le bassin stéphanois s’invite forcément dans les évocations. Pourtant, au hameau de Fragny aussi, une mine fut exploitée pendant un siècle et demi, jusqu’en 1936, employant plus d’une centaine de personnes. On a d’ailleurs retrouvé dans un carnet d’enregistrement la preuve de la présence de 6 femmes dans l’équipe: « les trieuses » ou « les clappeuses ».
Retour à la Cure
Puisqu’il nous faut repartir, non sans avoir fait quelques réserves d’énergie, nous plongeons dans la goutte Moutouse, puis dans celle de Plaigne, avant de rejoindre le plateau de Charizet. Et c’est par le sentier de grande randonnée de Saint Jacques de Compostelle que nous rejoignons
La Cure. Rêvant pour le soir d’un peu d’eau gazeuse de feu la source Victoire à Saint-Priest-La-Roche, de Côtes Roannaises, d’anguilles de la digue de Pinay, de carpes à l’oseille, ou de silure en persillade.
17km dans les jambes, et quelques siècles d’histoire parcourus. Une école buissonnière sans maraude, ou si peu, des fleurs sauvages, des essences entremêlées, des antres aux fées, des ruines éconduites et des vestiges racés, quelques biscuits anglais, un repas au sommet, et l’esprit qui contemple. La beauté étant une forme de bonté, la nature est bonne, comme notre guide, qui se défend toujours d’en être un, est bon. Si l’escapade vous tente, nous vous laissons son 06. Et vous souhaitons l’émerveillement face à celle qui fait si bien les choses.
Michel Plumereau – Association Fleuve Loire Fertile : 06 33 26 00 09

Roanne – La douceur de vivre
Roanne a été récemment très bien classée au palmarès de l’association « Villes et Villages où il fait bon vivre ». Et bien manger !!! Cà, aucun globe-trotter ne pourra dire le contraire. Ici, la bonne chère est un art de vivre, la pâtisserie de haute volée un blason, la Praluline un étendard. Mais la ville ne se résume pas non plus à la gastronomie et à la gloutonnerie bien récompensée de ses habitants. C’est également une ville d’histoire. 2000 ans d’histoire. Le centre ancien nous expose son Château, dont il subsiste le donjon classé Monument Historique, la Maison à Pans de Bois, datée du XVème siècle, l’église Saint-Etienne, initialement construite en 1343, sa Maison (médiévale) des Métiers d’Art, ses fours de potiers datant de l’époque Gallo-Romaine… Le Musée des Beaux-arts Joseph Déchelette prend le relais avec ses trésors archéologiques, ses collections ethniques et autres chefs d’oeuvre, tandis que le théâtre à l’italienne vous invite à repenser le monde.
Indissociable du fleuve Loire, Roanne est aussi un port où les péniches s’exhibent, où les promeneurs se délassent. Ou l’inverse. Des berges aménagées ont vu le jour, avec tables de ping-pong, terrains de basket, handball, beach volley, pétanque, jets d’eau et toboggans… Libre à vous de préférer buller sur un transat à votre disposition, d’emprunter le parcours pédestre et cycliste du canal, ou d’aller découvrir le chemin du Halage. Le temps n’étant pas aux brumes d’automne que la Loire suggère, pousser jusqu’au centre ville proche sera une agréable flânerie de plus, pour retrouver de nombreux magasins, des tentations sucrées, des murs peints en trompe-l’oeil, et des roannais à l’assaut des terrasses ombragées. Le lac de Villerest, idéal pour la détente en famille, distribue sa fraîcheur aux portes de Roanne… Bateau Promenade, plage, parc, mini-golf et panorama estival vous tendent les bras.

L’Aventure – Voyage dans l’instant
Comme un journal de bord, le restaurant l’Aventure s’inspire des détails qui font les grands voyages. Le chef Jean-Luc Trambouze, en nomade des saveurs, signe une cuisine inventive, « de l’instant », qui nous raconte ses escapades hors-frontières. Avec sa fille Adriane et son fils Pierre-Alban, sa « tribu » globetrotteuse, il nous reçoit dans un tout nouvel espace, un tout nouveau décor, qui préfigurent de grands changements pour juillet 2022 et ses 40 ans d’Aventure… S’il change sa carte tous les jours pour magnifier le produit frais, il soigne les incontournables, toujours faits minute, pour qu’aucun aventurier ne se transforme en émeutier : l’ «oeuf à plat au caviar végétal et aux truffes », le « Crusta Costa » de queues de gambas poêlées à l’awazé, et le « marrons praline » ou dessert de la Baronne…
Service les midis du mardi au vendredi, les soirs du mardi au samedi.
24 bis rue Pierre Dépierre, Roanne – 04 77 68 01 15
Le Château de la Roche

Nous sortons un peu du cadre pour vous rappeler un incontournable des gorges de la Loire : Le Château de la Roche. Depuis le 16 juin et jusqu’au 30 septembre, une visite théâtralisée vous invite au voyage au coeur de la belle époque, dans la résidence de Mr et Mme Roustan. Comme si vous y étiez, en pleine immersion ludique et interactive. Deux salles d’Escape Game, pour deux intrigues différentes, vous sont également ouvertes tout l’été et les week-ends de septembre. Vous aurez 60 minutes pour sortir de la pièce dans laquelle vous serez enfermés, comptant sur les capacités de recherche, de réflexion et de logique des membres de votre équipe…
Réservation en ligne sur : www.lechateaudelaroche.fr – 42590 Saint-Priest-la-Roche – 04 77 64 97 68

Pays de Charlieu – Sur le chemin de Compostelle

Figurez-vous que le portail de l’abbaye de Charlieu, recouvert d’une véritable dentelle de pierre, est bien connu des manuels d’histoire de l’art du monde entier. Quand même ! On ne peut pas vous promettre que, depuis son point culminant et par temps dégagé, vous pourrez apercevoir le Mont Blanc ou Montmartre, mais vous pourrez, c’est certain, vous dire que l’art roman ne rigolait pas trop trop avec le talent. L’abbaye bénédictine est un chef d’oeuvre, tout comme l’est le couvent des Cordeliers, ou l’Eglise Saint-Philibert et ses stalles du XVème siècle. Toute la ville de Charlieu, du latin « Carus Locus » ou « cher lieu », affiche sur ses murs le trésor qu’est son histoire. Ses constructions de pierres jaunes, ses maisons à colombages construites entre le XIIIème et le XIXème siècle, donnent au centre des allures de village médiéval (mais sans latrines ni odeurs de poisson). Sur le tracé du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, Charlieu est d’ailleurs classé « Plus beau détour de France », et « Village de caractère ». C’est vous dire si vous ne pouvez pas passer à côté, sans prendre le temps de flâner dans ses ruelles, particulièrement riches en petits commerces pour une ville de 3700 habitants. Continuez également votre bain de culture en visitant ses deux musées : celui de la soierie, car n’oublions pas que Charlieu doit sa prospérité à l’implantation de l’industrie de la soie au XIXème siècle, et celui de l’histoire hospitalière.
Découvrez alentours la remarquable église abbatiale cistercienne de La Bénisson-Dieu, le Grand Couvert de Saint-Hilaire-sous-Charlieu, bâtiment rural du XVIIIème siècle restauré dans son authenticité ou encore les vitraux du maître-verrier Hanssen de l’église de Saint-Nizier-sous-Charlieu. Pour des joies plus « paysagères », le port de plaisance de Briennon, sur les bords du canal reliant Roanne à Digoin, propose des croisières sans vent du large, tandis que les petits peuvent profiter du Muséo’ Parc du Marinier, à la fois instructif et ludique. Enfin… au loin… dans la partie occidentale des Monts du Beaujolais… se dessine un pays que les Dieux ont failli choisir pour Olympe, les Bédouins pour oasis et les philosophes pour panacée: Belmont-de-la-Loire. Ah, Belmont et ses Belmontaises, Belmont et son Mont Pinay (duquel on peut peut-être voir le Mont Blanc), Belmont et ses 3500 hectares de forêts luxuriantes, Belmont et ses Douglas (l’arbre, pas le prénom), Belmont et son bocage ou ses balades botaniques, Belmont et sa fête de la treuffe ! On ne vous en dit pas plus, les paysages vous diront le reste.
OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE CHARLIEU-BELMONT – Place Saint-Philibert – 42190 Charlieu
04 77 60 12 42 – www.ville-charlieu.fr

[terøar] – Bistronomie locale et cuisine du monde
Ce restaurant aux convictions « Teroaristes » nous emmène loin sans empreinte carbone. Sa cuisine bistronomique s’inspire d’un terroir ouvert sur le monde, favorisant ainsi les circuits courts et le voyage… dans l’assiette. Le « tout fait maison », avec des produits frais, de saison, le plus possible bio et locaux, règne en maître, tandis que la carte vous propose chaque mois 3 ou 4 entrées, 3 ou 4 plats, 3 ou 4 desserts (les 3 plats : 22€ le midi, 25€ le soir et week-end). Dans une ambiance bistro contemporaine à l’intérieur, guinguette en terrasse, cette table sur la route de Charlieu coche toutes les cases d’une halte culinaire conviviale et réussie.
Ouvert les midis du mardi au samedi, les soirs du jeudi au samedi
1 Rue de Verdun, 42720 Vougy – 04 27 62 96 71